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Renaissance

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Renaissance

Messagede Kentsui » Sam 2 Juin 2012 12:56

Ecris par Faidhera, repris et corrigé (tant bien que mal :p) par moi même

Le soleil dardait de ses derniers rayons ocres et carmin, la baie et les landes des terres de la horde, baignant d’une atmosphère presque irréelle la cité en construction et son arène.
Autours des combattants, orks, ogres et gobelins hurlaient avec frénésie, tantôt d’incompréhensible insultes, tantôt de puissant encouragements.
Le destin de la horde toute entière se jouait depuis le matin, sur le sable désormais souillé par le sang, de l’arène rituelle.
De chaque coté les champions survivants arboraient sur le corps ou le visage d’impressionnantes blessures, qui pour certains les empêcheraient de voir à nouveau le jours se lever.
Mais ainsi était faite l’âme de la horde et de son peuple ! Seule la violence du combat pouvait légitimer une accession au plus haut rang, un chef devait être sage et juste certes, mais il devait surtout être fort, rapide et rusé ! Telle était la loi.
Tout près de là, déjà enveloppé dans de superbes linges mortuaires et disposés sur les bûchers funéraires, attendaient les corps sans vie et les âmes désormais légendaires des champions tombés avec honneur, pour leur cause et la gloire du combat.

Le combat du moment était des plus étrange, un épais nuage de poussière recouvrait l'arène, empechant de voir éxactement ce qui s'y passait, une série d'explosions laissait à peine passer les râles et quelques cris de douleur des combattants.

Quand la fumée se dissipa enfin la foule portée par la transe et l’ivresse du sang laissa échapper un hurlement et des acclamations, tandis que se dessinait un spectacle des plus cocasse.

Au milieu de l'arène se tenait un gobelin, affublé d'un attirail étrange, semi-mécanique, une dague à la main, et par terre en face de lui, son adversaire au moins trois fois plus imposant que lui, vaincu ...

Le Goblin désormais reconnu de tous comme grand champion, écrasa du pied le visage de son adversaire avant de hurler sa joie d’être en vie et d’avoir sue imposer par sa ruse et ses talents de combattant.

Encore une victoire pour le clan adverse.

Il quitta le devant de la scène acclamé par une horde en délire, alors que quatre autres représentants de son peuple tiraient l’imposante carcasse hors des limites de l'arène de combat, pour la préparer au passage dans l’autre monde.

Il ne restait désormais plus qu’un combat à mener, et les deux camps accusaient une égalité parfaite. De la prochaine rixe dépendrait le futur de tout un peuple.

Le chef du clan rival, un ork aux larges cicatrices rituelles se leva et pris place dans l’arène, sa hache d’os à la main. Derniers des cinq champions adverses il n’en était pourtant pas le moins imposant.
De l’autre coté de l’arène les deux champions survivant s’observèrent non sans une certaine tension.

Ragnarogal leur chef n’avait toujours pas retrouvé ses esprits.
Le groupe d'humains qui accompagnaient généralement leur frère d’arme et chaman, les avaient prévenu deux jours plus tôt qu’il avaientt découvert les raisons de sa catatonie :
Un poison lui avait été administré par la même personne qui avait enlevé leur ami commun !

Ils avaient donc pris la route promettant de revenir à temps pour soigner le chef et ramener le chaman.

Ils semblait à ce moment qu'ils ne pourraient tenir cette promesse, et sans nouveaux champions à opposer au clan rival, c’est l’un deux qui devrait le faire, alors même qu’il avaient une fois déjà survécu de justesse à l’épreuve.

Dans ses conditions, même si leur honneur les poussaient à reprendre les armes, ils savaient leur cause perdue. Jamais ils ne viendraient à bout de leur adversaire, alors que l’âpreté des combats passés, les avait laissé vidé de leurs forces et en piteux état.
L’ork dans l’arène les toisa et frappa son bouclier de sa hache avant de leur jeter sans retenue ni convenances,
-*Dralj nar orgrim ! Votre chef est-il lâche au point de ne pas bouger alors que son destin lui ouvre les bras !
L’insulte déclancha un taulé dans la horde de spectateurs. Aussi bien pour les propos du prétendant au trône, que par l’absence de réaction de leur chef.
Poursuivant ses invectives, l’ork renégat s’adressa cette fois à la foule.
- Voici donc le véritable visage de votre pitoyable chef ! joignant le geste à la parole il cracha au sol.
Je vous le demande ! Y a t'il, ici et maintenant, sous l'oeil des espris de nos ancètres, quelqu'un encore capable de relever le défi ? !

La foule resta sans voix, un événement majeur qui allais sûrement changer le cour de leurs vie ce déroulais devant leur yeux. Abasourdis par l’absençe de réaction de leur chef, la plupart ne reconnaissaientt plus l’ork qui les avaient fédérés, et guidés par sa force et son courage jusqu’ici, nourrissant leur rêves d’un nouveau monde de paix chaque jours depuis près de deux ans déjà.

C’est alors, au moment précis ou Trent, premier lieutenant de Ragnarogal et champion de la Horde se leva, prenant appui sur sa lance, et rassemblant ses dernières forces, qu’une voix monta de la foule, déchirant l’air du soir comme un éclair méprisant et vindicatif.

- JE serai ton adversaire !

Le chef des étoiles rouges, se tourna lentement vers celui qui s’avançait dans l’arène, le visage tordu par la rage de voir ses plans ainsi contrecarrés, et la furieuse envie de laver l’insulte qu’il venait de subir, dans le sang.

La foule se scinda en deux, laissant apparaître un Ork arborant une bannière représentant une tête de loup sous une lune noire.

Le Champion retira son manteau rituel en peau de loup laissant apparaître sur son torse une emblème similaire à celle de sa bannière, et se campa devant le prétendant au trône.

Immédiatement, le murmure de la foule se transforma en une vague d'acclamations et d'encouragements, la horde venait de reconnaître son champion, le jeune chaman qui les avait accompagnés dans leur long voyage jusqu'ici.

Une fois le calme revenu, le renégat déclara :
- Les règles de ce duel sacré sont strictes ! Qui es-tu pour te prétendre digne de m'affronter! Quel est ton nom shaman ?
Naméda, Kolinhar, Aldéria, Illnarya et Trent, qui se tenaiet à quelque pas seulement des combattants, échangèrent un regard où la surprise se mêlait à l’incrédulité.
Ses plus proches compagnons le suivaient depuis plus de deux ans déjà, et même si son caractère peut loquace et son entêtement à ne jamais vouloir révéler son vrai nom, lui avait valu le sobriquet d’autiste, aucun n’avait jamais supposé que celui-ci eut été plus qu’un simple rôdeur, comme il le prétendait.

-Mon nom est Nekrim Kor'Mak, fils de Marduk Kor'Mak, et dernier survivant du clan de la Meute de la lune noire.

Alors qu'il prononçait ces mots, comme une illusion autour de lui, on pouvait presque distinguer la silhouette d'un loup, énorme, plus grand qu'un homme, portant la même cicatrice qui était représentée sur sa bannière et son tatouage.

Soudain sorti des rangs, un hurlement de loups s’éleva, la voix de l’ogre qui imitait l’animal fut bientôt rejoint par des dizaine d’autres, hommage venu des âges des vétérans de la grande guerre verte, au clan désormais disparu, et légitime reconnaissance de leur champion.
Le sang du chef renégat était en ébullition. Il fulminait de voir ses espoirs d'une victoire facile partir en fumée.
Il se tourna vers le conseil des chamans, et vers celui représentant son clan, qui malheureusement d'un signe de tête lui indiqua que son nouvel adversaire était jugé digne par les esprits de l'affronter.

- Dans ce cas fils du 'frère des loups', sache que se soir ton clan aura définitivement disparu !

Saisissant sa hache à pleine main il se mis à charger.
Le choc entre les deux adversaires fut brutal et violent, chaque coup, chaque parade manquait de peu de briser les armes en os, des deux combattants.
Les passes s’enchaînaient au rythme des acclamations de la foule, c’était de loin le plus long et le plus beau des combats du tournoi.

Sort de soin et bottes s’enchaînait depuis près de trente minutes, cependant aucuns des belligérants n’avait pourtant su s’imposer réellement à son adversaire.
Plusieurs fois le jeune voleur, dissimulé dans la foule avait glissé à l’oreille de son ami shaman.
- Un mot de toi et je te le livre sur un plateau, les tendons d’achile coupés il ne pourra plus te nuire !
A chaque fois le shaman répondait par la négative.
Sa loi était claire, aucune aide, seule les capacités des champions seraient tolérées.
Il se battait pour la horde, mais pour bien plus encore, chaque coup de lame, chaque morsure portée par son fidèle loups spectral, était porté pour son honneur, pour celui bafoué de son chef, pour ses ancêtres et particulièrement son père, qui il en était sûr l’observait en cet instant.

Les deux Orks, éreintés et exsangues, prirent une position défensive aux extrémités de l’arène, haletant et dégoulinant de sueur et de sang.
Leur souffle chaud dégageait de légers panaches de fumée, dans l’air rafraîchi du crépuscule.
Le chef étoile rouge jeta son bouclier et sol et empoigna à deux mains sa hache d’os, il n’y aurait plus qu’une seule passe d’arme !
Nekrim déposa quand a lui sa lame de lancer et se saisi de ses épée jumelles, fixant de son regard sombre son ennemi.
C’est son adversaire qui chargea le premier, se propulsant à toute vitesse sur sa proie, ses pieds déplaçant une colonne de poussière derrière lui.
Nekrim suivit porté par la rage, de sang qui battait à ses oreilles.
Arrivé à sa portée le chef renégat arma sa hache sur le coté, se fendit, et abattit celle-ci sur l’abdomen du chaman.
Nerkim sauta, se propulsant grâce à son élan bien au-dessus de son adversaire, profitant de se retournement pour planter son regard dans celui qui avait voulu l’abattre.
Il lui semblât que leur regard dura des heures ainsi suspendu, retourné dans les airs, avant que ses lames jumelles ne se plantent dans le torse de son adversaire.

La à genoux sur le sable chaud de l’arène, vidé de ses force par l’intense duel qu’il venais de mener, Nekrim esquissait un léger sourire.
Quasi inconscient de l’ovation qui lui était faite, ses cheveux argentés collés au visage par le sang, une phrase que lui avait dit jadis l'érudit humain qui l'avait receuilli lui revenait en tête :
"S'ils cherchent à te tuer Nekrim, c'est parce que tu leur fais peur ... pas en tant qu'individu, mais pour le symbole que tu représente...."

Il se releva avec peine et scruta la foule .....cette épreuve était terminée ... mais ce n'était en fait que le début, car une ombre planait déja sur ce moment de victoire.
...Autiste...
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Le jugement

Messagede Faidhera » Jeu 12 Juil 2012 08:56

Debout devant la baie vitrée de sa suite privée, Atthamaël le fourbe observait le spectacle grandiose et titanesque des chutes de lave qui s’échappait des enfers supérieurs, pour nourrir plus bas dans le neuvième et dernier plan, la forge de son maître.
Dans la salle principale de son cabinet, siégeaient deux canapés en cuire d’hydre sombre, ainsi qu’une petite table, trois étagère ou s’entassait d’obscures ouvrage traitant de philosophie et d’art de la guerre, et son secrétaire ou s’entassait quelque document en attente de traitement. Tailler d’une seule pièce, dans une corne de chimère, le meuble réaliser par un maître artisan laissait découvrir à celui qui l’observait avec méticulosité, une scène particulièrement réaliste de l’apocalypse selon les sainte écriture, ou monstres et démons se répandaient sur Utopia, semant mort et désolation sur leur passage.

Atthamaël baissa les yeux reportant son attention sur le petit groupe d’âmes damné qui escorter dans les rues en contrebas, cheminait vers de nouveaux supplices.
Grâces aux portail des ténèbre réçamment créé, celles-ci affluaient heureusement en grand nombres ces derniers temps, car le conflit contre le traître et son armé de félon coûtait chaque jour un peut plus de soldat et de ressource aux fidèles serviteurs du seigneur des ténèbres.
Cette vision le ramena vite à reprendre le fil de ses pensées.
-Alors comme ça ses maudites créatures ont réussit à défaire nos plans ? demanda-t-il sans même se retourner.
A genoux dans une posture de total soumission à son maître, sur la tapie de laine à l’effigie des armes du clan du démon qui recouvrait le parquet devant le secrétaire, la femme seulement vêtu d’une tunique de soie pourpre, inspira profondément avant de répondre.
-Oui,…maître. L’un des champions a été délivré à temps pour mener le combat contre notre agent. Ce combat à été mener dans le respect de leurs lois, je ne pouvais intervenir sans éveiller les soupons.
Profondément irriter par cette déclaration le briseur d’os fit face à son interlocutrice, rapprochant son visage cornu de celui de sa servante.
-Cela ne serrais pas arriver si tu n’avait pas montré autant de zèle, lors de l’affrontement de nos troupes sur le navire !
-Il fallais bien donner le change mon seigneur ! Le ton aigre avec le quelle son esclave avait osé lui répondre fit battre le sang aux tempes sur briseur d’os.
Se mouvant à une vitesse impossible, il rejoint son interlocutrice, la saisie par le coup et la propulsa contre la paroi de pierre de ses appartements.
Ainsi bloquer par la puissance du bras osseux de son maître, suffoquant et partiellement dénuder elle plongea un regard plein de haine dans celui qui venait de lui rappeler sa soumission.
Atthamaël reprit.
-N’oublie pas à qui tu t’adresse, …esclave, car ma patience pourrait très prochainement atteindre son terme.
Le démon relâcha sa prise, laissant retomber sur le sol le corps de sa servante, puis il reprit.
-Et ce champions qui est il ? Tu ne m’en à encore jamais rapporté l’existence.
Se redressant doucement en caressant de sa main la rougeur naissante de son coup, elle répondit.
-Il s’agit de Nekrim Kor'Mak, le fils d’un chef assassiner par le passer et dernier survivant de son clan.
-Hmm…et d’où vient-il ce nekrim ?
-En fait mon seigneur, …il s’agit du véritable nom d’Autiste. Il nous avait caché jusqu'à aujourd’hui ligné ainsi que ses véritable intentions.
Le visage incrédule du démon observait son agent, puis avec une lenteur presque calculée, son étonnement se mua en colère sourde.
-Ainsi c’est un héritier de notre malédiction…
Atthamaël s’éloigna et repris silencieusement son observation de la citée du septième enfer par les carreaux.
De longes minutes passèrent sans qu’aucun des acteurs présents ne dise mots, puis un sourire naquit sur le visage anguleux du démon majeur.
-Cette nuit esclave nous allons déroger à notre petit arrangement, car j’ai une mission de toute urgence à te confier. Cette nuit tu vas retourner à la horde et alors qu’il festoierons encore autour de la joie de leur si récente victoire, toi mon agent tu chuchotera mes paroles, aux oreilles des ces fous qui pensent pouvoir se délivrer de leur ancienne allégeance en vers notre maître, car j’ai de grand projet pour ces chien vert !
Aldéria caressa doucement le bracelet d’or qui lui serrait le bras, le cœur remplie de dégoût, puis elle leva les yeux vers son seigneur.
-Comme toujours je suis à votre bon service, …maître.

La nuit avait été longue, les festivité et l’alcool avait duré jusqu’aux première lueurs de l’aube, et ce n’est non sans mal que Nekrim avait rejoint sa tente pour trouver un peut de repos après l’action de ces derniers jours.
Allonger sur sa couche il avait à peine pris le temps d’ôter des bottes, le sommeil se faisait trop présent et déjà les ronflement du dranien, dans la tente voisine venait rythmé son repos.
Le corps lourd, et l’esprits embrumer par la boisson et l’épuisement Nekrim se laissa lentement sombré dans un sommeil, qu’il espérait réparateur, quand soudain la toile de sa tente se souleva avec violence.
Deux grunt Ork en armure pénétrèrent sans plus de cérémonie dans ses appartements, bientôt rejoint par un troisième.
Le lieutenant Trent, encore bander des blessure des combat de la veille, observa avec tristesse et compassion son amis désormais debout au coter de sa couche.
-Au nom du conseil shamanique et de Ragnar Ogal notre chef, Nekrim Kor'Mak je te met en état d’arrestation. Tu serra traduit ce matin devant le conseil pour répondre de tromperie, dissimulation d’identité et usurpation de titre !
Le visage du shaman s’assombrie mais il ne répondit pas.
-Je suis désoler, mon…ami.
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Mise au point

Messagede Faidhera » Jeu 8 Nov 2012 10:13

Trent poussa le lourd pans de tissu qui barrait l’entré de la hutte, révélant la douce lumière des bougie qui l’éclairait.
Immédiatement assaillie par les relent puissant des bâtons d’encens que son amis chaman avais mis à brûler au quatre coin de la pièce, il découvrit que celui-ci était en prière, a genoux devant un petit hôtel ou trônais plusieurs statuette de terre cuite.
Sans un bruit il gardât sa place, debout dans l’entré attendant immobile la fin du recueillement du jeune shaman.

Quelques minutes passèrent ou Nekrim psalmodiait doucement des paroles de réconfort et de reconnaissance destinée à ces ancêtres disparues, puis avec une lenteur presque rituel, il soufflât une après l’autre les quatre bougie de l’hôtel et se releva.
-Je n’attendais pas de visite ce soir. Les derniers jours ont été charger et je pensait pouvoir profité d’un peut de repos. Lança le shaman au lieutenant derrière lui.
Toujours immobile Trent répondit a voix basse, dans un murmure, presque malgré lui, l’ambiance qui régnait dans la pièce centrale lui intimait ce ton.
-Je venais pour te présenté mes excuses Nekrim Dromak*.
Nekrim ne répondit pas, continuant de ranger avec précaution, les statuettes à l’effigie de ses proches défunts.
-Le conseil m’avait donné des ordres, et je suis un soldat. Il ne s’agissait pas ici de savoir si je te croyais ou non coupable des fait qui t’était reproché. Poursuivit-il.
Le dos toujours tourné vers son amis et frère d’arme, Nekrim referma la boite de bois sculpter de prière avant de répondre.
-Tu as toujours fidèlement servis la horde, Trent Nadush* pour cela tu mérite tous les honneurs, et à ta place je t’aurais aussi conduit devant le conseil. La loi est la loi !
Pour celas je ne t’en veux pas.
Le ton avec le quel le jeune shaman avait prononcer ces derniers mots trahissait pourtant une certaine rancœur.
-Dans ce cas mon frère dit moi ce que tu me reproche ! Le lieutenant et champions de la horde avait dans sa fouge avancer pour rejoindre son amis au centre de la tente.
C’est la qu’il le remarqua pour la première fois, coucher sur la paillasse au bout des appartements du shaman, le jeune voleur nameda était couché sous une grosse couverture de laine.
Nekrim se tourna sans un mots vers son jeun compagnons de route et planta son regard persan sur celui qu’il s’avait feindre le sommeil.

Le jeune garçon ne mis pas longtemps a s’en rendre compte, les années passer a ses cotés lui avait appris à sentir la brûlure de son regard dans son dos.
-Je n’entant rien, lançât-il nonchalamment, je dors…
Nekrim ne répondit rien mais ne baissa pas les yeux.
-Bon, bon j’ai compris je vais voir si kolinhar est dans sa hutte…
Nameda se leva et quitta la pièce en traînant les pieds.
Une fois celui-ci partis, Trent plongeât son regard dans celui de son ami attendant sa raiponce, mais celle-ci ne vint toujours pas.
Le shaman fixait un coin de sa hutte ou une ombre se démarquait sur l’épais tissu.
-Hey petit, …on te voit ! Dit ce dernier.
Immédiatement après cette drôle de déclaration l’ombre du fond de la pièce se mua en jeune garçon.
Naméda dépité ressortie de la tente, le regard bas, murmurant d‘étrange parole sur « ce loups qui lui cassait les… »
Une fois certain qu’il était seul dans ses appartements, l’ork plongea son regard de braise dans celui du soldat.
- Ce que je te reproche, Trent ? Il n’est pas question de savoir si oui ou non tu m’a conduit devant le conseil, il s’agis de savoir si tu à douté et doute encore à cette heure de moi !
Le shaman avait littéralement explosé, le sang de sa race bouillonnait dans ces veines.
-Evidement que j’ai douté ! Se défendit le lieutenant. Tu as mentit sur tes origines et même sur ton véritable nom, Nekrim ! Comment n’aurai-je pas pu être troublé par ta révélation ?!?
Le shaman fit volte face, balançant dans l’air son bras avec rage. Comme pour chasser cette idée.
-N’avons-nous pas assez combattue cote à cote ces derniers moi, n’avons-nous pas assez souvent sauver notre peuple ensemble depuis notre rencontre ? Pour qu’une telle déclaration te trouble à ce point ?!?
Trent se mit à faire les cent pas dans la pièce, cherchant au plus profond de lui la raiponce à cette question.
-Tes paroles son juste shaman, mais si tu te dis mon amis et notre allier, si tu te dis œuvrer pour la cause et le bien de notre peuple, alors dans ce cas Koruk Erlok* ! Pourquoi as tu dissimulé ton véritable nom ?!?
Nekrim maintenant apaisé, posa sa main sur l’épaule de son frère d’arme et lui répondit calmement.
-La wargue ne ce révèle à sa proie qu’une fois sur de pouvoir l’abattre.
Trent ne comprenait pas vraiment.
-Sa proie ? Ces orks étaient-ils tes ennemis ?
-Pas plus que ceux que nous avons abattue jusque la. Répondit le shaman en ce dirigeant vers son coffre.
-Dans ce cas qui alors ? Quelqu’un dans la horde ? Un chef de clan ?
Nekrim ouvris le coffre de bois et en sortis une outre et deux godets, avant de répondre.
-Je ne crois pas non, mais tu le sais dans ce monde les ragots vont parfois plus vite que le vents. Je ne doute pas que mes véritables ennemis apprennent bientôt mon existence.
Il servis généreusement les deux godet avec la liqueur que contenait l’outre, et en tendis un au soldat.
-Mais celas n’est plus gênant à présent, bientôt j’irais leur porté le message que je garde depuis toute ces année enfouille au plus profond de moi.
Son regard, perdu dans un lointain futur avait soudainement pris les traits d’un fauve en chasse.
Trent leva son verre et porta un toast.
-A ta vengeance, que la fureur de la horde écrase ceux qui on mérité ton courroux !
Le shaman trinqua.
-A notre peuple et à son avenir de paix, délivrer de nos anciennes chaînes.



*Dromak : marque de respect du au noble et chef de clan de la horde.
*Nadush : Titre de champions.
* Koruk Erlok : Grossièreté utiliser pour marquer son impatience ou son incompréhension.
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Mise en marche...

Messagede Faidhera » Jeu 15 Nov 2012 12:41

Plonger dans une énième relecture des pages du livre des professies, Aldéria assise sur un rocher recouvert de lichens et se massait lentement les tempes.
Ces foutues lignes étaient pour elle toujours aussi indéchiffrable que deux jours plus tôt, quand le livre c’était embrassé de lui même pour lui révéler un nouveau texte.
Elle expiera profondément, s’étira et basculât en arrière, pour s’allonger sur le confortable tapis de mousse.
Au dessus d’elle, Naméda courrait sur une branche haute de l’édelite qui retenait la carcasse du zeppelin, qu’il venait de découvrir.

Plaçant avec précision un pieds devant l’autre, de plus en plus rapidement, le voleur pris le plus d’élan qu’il pu, avant de ce jeter dans le vide, là haut sur la canopée de la jungle d’huringaïa, la moindre chute aurais sans aucun doute eu raison de lui.
Le vent fouettait son visage lui procurant comme à chaque fois une extrême sensation de plaisir et de liberté.
Lorsqu’il s’élançait ainsi, il se sentait réellement en vie !
Après quelques seconde de vole plané il fit volte-face, chutant tète en bas, le dos en avant.
Les premières feuilles de l’énorme branche qu’il tentait de rejoindre lui caressèrent le dos dans un bruissement feutré.
Il y était !
Il tendit les mains, s’accrochât à une branche de petite taille, qui ne résistât pas aux contraintes et cédât sous son poids !
Aucunement troublé par cet événement, il profita de la décélération que lui avait procurer la brindille pour une fois encore se retourné, faisant face à sa chute.
Cette fois débarrasser de la majeure partie de sa vitesse grâce aux premières couches de la cime de l’arbre, il tendis finalement les bras devant lui, et amortie son impact dans une toile de tissus rouge.
Celle-ci se déformât mais ne lâcha pas car elle était emmêlée dans la végétation ainsi que de nombreux cordage.
Finalement arriver à destination, il se saisit de sa dague et sectionna la totalité des lianes, et deux des boutes qui retenait le tissu.
Libérer de ces entraves l’énorme pant de lin rouge s’affaissa, emportant avec lui le jeune garçon.
Quand enfin l’enveloppe du ballon tombât sur le pont de l’aéronef, Naméda se réceptionna en écartant les bras comme les acrobate, attendant les commentaire des ces amis.

Ceux-ci ne tardèrent pas ;
-Sinon tu aurait aussi pu utilisé l’échelle de corde… Commentât Nekrim, avant de se détourné de lui.
-Il est réellement toujours comme ça ? demanda perplexe Kishk, le petit ingénieur goblin à kolinhar.
-Il aime faire son spectacle, mais tu t’y ferras, comme nous tous. Lui répondit celui-ci en s’éloignant pour poursuivre les réparations.
Naméda dépité baissa doucement les bras, et rejoints la petite équipe pour commencer les vérification et la couture de l’enveloppe.

Plusieurs dizaine de pas plus bas, Aldéria ne pu s’empêcher de sourire. Ce petit homme l’amusait beaucoup, même si la plus part du temps cela se produisait à ses dépends.
Elle bondit du rocher pour se réceptionner à coter des sac de la compagnie, rangeât son précieux traité parmi le reste de ses affaires personnelles puis déplia ses aile.
Il était temps pour elle d’oublier un peut ses travaux de traduction, pour maître la main à la pâte.
Plus vite ce zeppelin serrait remis en état, plus vite ils poursuivraient leurs chemins, vers sa destinée…
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