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Le siège de Kieslef

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Le siège de Kieslef

Messagede Faidhera » Jeu 4 Nov 2010 15:30

Accroupi sur le rebord du toit d’une des rares maisons de maître encore intacte de Kieslef, Nameda observait le gigantesque portail des ténèbres relaché son flot continu de monstres et d’âmes damnées dans les montagnes à l’est.
Trois jours avaient passés depuis qu’il avait assassiné le baron et donné la pierre à Aldéria.
Trois jours et trois nuits passés sur les hauteurs de la Citée en ruine pour guetter un signe de la kaelan, et rien.
Avait-il seulement fait le bon choix en volant cet artéfact maudit, avait-il eu raison de confier un tel poids à son amie ?
Il doutait désormais, elle aurait déjà du réapparaître, faire un signe.
Seul en enfer chez ceux qu’elle avait trahi deux ans plus tôt, il n’imaginait pas comment elle aurait pu survivre si longtemps avec la pierre d’âme.

Haaaaa,… !
Le cri aigu de la jeune fille le tira de sa contemplation, sous lui à quelques pas à peine, Xena luttait pour ne pas basculer dans le vide.
Retenue par un seul bras, accroché sur une goutière de cuivre elle suppliait du regard le jeune garçon d’intervenir.
- Je t’ai déjà dit de privilégier les prises en pierres, la zingerie est parfois tentante mais rarement sûre pour un appui.
- oui…oui je sais..mais…tu pourrais m’aider non !
D’un mouvement souple il crocheta ses bottes autour d’une gargouille et bascula dans le vide tête en bas.
Le visage face à celui de sa jeune apprentie il sourit.
-prend ma main et accroche toi sur le balcon, le soleil pointe à l’horizon il est temps de rentrer.

La descente fut plus rapide et moins laborieuse que la montée. Naméda conscient de l’état de fatigue de la jeune fille après une nuit d’entraînement la guidait avec patience durant tout le trajet.

Loin au dessous de lui dans le quartier du port les nains se préparaient pour leur départ, après la destruction de leur cité, la perte de la majeur partie de leurs concitoyens et celle de leurs terres, corompus par les ténèbres il n’avaient plus d’autres choix que de suivre leur nouveau chef vers une promesse de prospérité et de paix.
Debout sur une des caisses de vivres Barzul nouveau Grimsborith des Durodin observait son peuple luttée pour sa survie.
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Re: Le siège de Kieslef

Messagede furion » Lun 8 Nov 2010 10:19

Un peu à l'extérieur de la ville, à l'orée de la forêt où se trouvait encore il y a peu les multiples rangées d'engins de siège du chaos, Furion accompagné de Mishra tente de communier avec Faraa afin de trouver un sens à toute cette folie.
A t-il eu raison de prendre part à ce combat qui n'est pas le sien ? N'est t-il pas temps qu'il se consacre à sa mission première ?
Mais Faraa reste sourde à ses appels.
Rassemblant ses affaires et toujours en proie au doute, il se dirige vers la cité à la rencontre de son ami, petit par la taille mais immense par le courage, et lui souhaite bonne chance dans son entreprise.
Furion Bearroar, Gardien du Bosquet de la guilde Sylvanas
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Re: Le siège de Kieslef

Messagede Faidhera » Dim 5 Déc 2010 13:59

Attabler a son écritoire Yulrick cherchait l’inspiration pour rédiger son rapport, le regard perdu de l’autre coté de la fenêtre du poste du guet, la ou le portail des enfers recrachait encore son flot continue d’abominations.
Derrière lui dans l’une des cellules de l’office, une jeune femme prostrée sur sa paillasse laissait enfin libre court à son chagrin.
Les pleures compulsif de la petite serveuse n’avait cesser depuis son arrestation l’après midi même, par Yulrick et sa famille.
Sex, pouvoir et manipulation, tout dans cette affaire était réunie pour briser une vie songea-t-il en reportant son attention sur sa prisonnière.
Tout avait commencé avec un simple meurtre, un de plus dans ces temps troublé des frontières de l’est.
Mais quand Youlrick, Electra, et leur fille avait reçu l’ordre d’arrestation de leur anciens mécène et amis Marcus Caspian, tout c’était emballer.
Les trois jours d’enquêtes, d’interrogatoires et d’espionnages avaient remué une vase nauséabond qui dérangeait dans les hautes sphères du pouvoir de la cité !
-Sacré merdier … chuchota-t-il pour lui même.
Mais enfin la vérité était apparue au grand jour et son ami Marcus ne craignait plus désormais d’être inquiété par la justice.
Seul une chose dérangeait encore Yulrick.
L’homme qui avait manipuler la serveuse, se servant de son amour impossible pour son patron. Celui la même qui pour lui représentait le véritable meurtrier, même si grâce à son argent et à sa légion de juriste avait pu prouver qu’il n’avait aucun lien direct avec l’assassina du propriétaire de l’auberge de la vérité lumineuse.
Oui celui la courait toujours !
Les choses allaient sûrement être différente désormais. Les manias de la guilde des hôteliers n’allaient évidement pas le laisser s’en sortir à si bon compte, pas après qu’il est fait échoué leurs plans.
Bien sure l’absence de noble en ville depuis l’assassina un mois plus tôt du baron n’allait pas arranger les chose.
Les corporations profiteraient du chaos qui suivait le siège pour renforcer leur position politique et économique par toute sorte de moyens, mais Yulrick était confiant.
Il n’était pas seul et il s’avait désormais qu’il devrait se tenir près.
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Re: Le siège de Kieslef

Messagede Kolinhar » Jeu 13 Jan 2011 14:14

Posté sur un des murs de la cité de Kieslef, Kolinhar songeait à l’année passée au sein de son groupe atypique face à la montagne dévastée par un portail démoniaque.
Le combat fut court mais intense et aussi assez déroutant. Des forces du mal mises en déroute par d’autres forces du mal venues directement de l’enfer. Que fallait-il penser de tout ça? Son père lui avait dit : Dans ce monde l’ennemi de mon ennemi n’est pas forcément mon ami, surtout quand il s’agit des forces du mal. Ils ne sont dignes de confiance que si tu les as à ta merci.
Mais ce n’était pas la seule chose qui le préoccupait.
Pourquoi sentait-il toujours le dragon rouge en lui alors qu’il était à des lieues de ce dernier ? Il avait appris que le rituel de séparation de leurs âmes avait rencontré quelques problèmes à cause de la fatigue harassante qu’avait ressentit son ami le chaman orc en tentant de lui sauver la vie une deuxième fois. Kolinhar se sentait extrêmement redevable et savait qu’il aurait beaucoup de difficultés à honorer cette dette, mais c’était une question d’honneur.
Reverrait-il un jour sa famille ? Cela faisait maintenant plus d’un an qu’il avait quitté les siens pour retrouver son frère et le protéger. Par deux fois il aurait dû mourir et il s’était retrouvé dans des situations périlleuses nombre de fois.
L’avenir de la race dranienne est-il compromis ? Avec toutes ces forces du mal qui apparaissaient sans cesse dans le Sirok ou de toutes parts et les dragons qui les considèrent comme des insectes, ont-ils vraiment une place dans ce monde ?
Est-il un bon guerrier ? Il a choisi de vouer sa vie à une noble cause, protéger les faibles. Mais il avait déjà perdu des compagnons d’armes durant des combats, malgré ses efforts. Son expertise des combats à mains nues était encore hésitante à son goût et ses techniques n’étaient pas aussi dévastatrices que celles de son père.
Serait-il un bon représentant des siens auprès des orcs ? Depuis que les orcs s’étaient installés dans le sud, il avait décidé de les aider et d’être une sorte de trait d’union entre eux et les siens,
car ils lui rappelaient son propre peuple nomade et combien il est difficile de mener une vie sans attache lorsque l’on n’est pas issue d’une telle culture.
Et enfin pourquoi les courbes de la magicienne de l’eau lui revenaient sans cesse en mémoire ? A chaque fois qu’il la regardait, ses yeux refusaient de regarder les siens et s’attardaient sur son corps voluptueux. Elle exécutait un déhanché suggestif quand elle se déplaçait, mais il avait l’impression d’être le seul à le remarquer. Je ne peux pas me le permettre pensa-t-il, c’est une mage, je ne sais même pas si c’est autorisé et si une telle union est possible, je connais tellement peu de choses sur les relations amoureuses. Ses formes devenaient “préoccupantes”...
Proverbe Artéosien : Peu importe leur couleur, peu importe leur race, la couleur du sacrifice et de l'honneur reste la même : celle du sang.

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Descente aux enfers

Messagede Faidhera » Dim 23 Oct 2011 18:56

Le froid, tout son être lui semblait gelé.
Où était-elle? Seul le néant enveloppait son esprit qui flottait dans les lymbes sombres de l'oubli.
Qui elle avait été, ce qu'elle avait fait avant d'errer seule, dans ce néant glacé, elle n'aurait su le dire.
Avait-elle trépassé? Avait-elle jamais vécu? Aucune réponse ne s'imposait à elle, pourtant une étrange impression de satisfaction commençait à doucement réchauffer son esprit.

Une explosion!
Une immense explosion de lumière et un souffle de haine qui balayait tout sur son passage.
Une femme s'aggripant aux pierres de lave pavant le sol pour ne pas être emportée par ce souffle, dans le magma en fusion qui l'entoure.
Etait-ce elle qui luttait ainsi pour sa survie?
Oui, son nom ne lui revenait toujours pas, mais cette guerrière ailée, elle en était désormait sure c'était elle!
Alors quoi? le souffle brûlant de l'explosion avait-il eu raison de ses efforts, et la lave avait-elle consumé son enveloppe charnelle?
A ce moment encore elle n'aurait su où se trouvait la vérité.

Un autre souvenir, sa main brandissant bien haut un marteau runique décoré de glyphes infernales!
Avant de l'abattre avec toute la puissance de son bras et le dégoût que lui inspirait ce monde, contre une pierre aux éclats de rubis...
Oui! désormais elle savait tout, son nom, la raison qui l'avait conduite dans les profondeurs du neuvième et dernier enfer. Celle la même qui trois ans plus tôt l'avait fait fuir ce monde de haine, de violence et de rancoeur éternelle.
Aldéria c'était son nom et pour protéger le monde d'un nouveau fou, elle venait de traverser les enfers, pour briser grâce au marteau du forgeron de Kahlaas la pierre d'âme torturée d'un de ses démons insurgé.

La mort l'avait donc rattraper? Cet état était donc la punition du seigneur des enfers pour avoir déserté et osé de surcroît revenir impunément quelques années plus tard, dans sa demeure pour dérober la marteau de son forgeron?
Non, après l'explosion elle se rappelait avoir déposé les armes devant la légion de serviteurs démoniaques venue la capturer.
Le forgeron lui même lui avait confié à ce moment précis, que pour avoir détruit l'une des sources de pouvoir de l'ennemi de son maître il lui accorderait la vie.
Soudain son sang devint plus glacé encore que le néant qui l'entourait.
Le démon des abysses lui avait bien promis la vie pour avoir détruit la pierre, mais elle se rappelait désormais des mots qu'il lui adressa par la suite...
"...mais tu a osé t'emparer de mon marteau, et pour cela tu mérites un tout autre châtiment!"
Le simple souvenir des échos du rire satanique qui avait achevé sa déclaration la fit reprendre conscience.
Le souffle court, de grosses perles d'une sueur glacée sur la nuque et le front, Aldéria se réveilla dans le blanc manteau neigeux d'un sommet inconnu.
A son bras un étrange bijoux d'or et d'améthyste.
Perdu seul au milieu des montagnes elle ne savait que deux choses.
La première,la pierre avait été détruite et grâce à cela le démon Lazard ne pourrait plus jamais prétendre à la puissance des Dieux.
La seconde, elle ne se trouvait plus en enfer, mais sur le plan maître d'Utopia. Pourtant elle sentait tout au fond de son être qu'elle n'en avait pas fini avec les enfers...
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Arathorn

Messagede Faidhera » Ven 24 Fév 2012 08:57

La lumière timide d’un jour naissant, commençait à pénétrer la passe d’Arathorne, révélant peu à peu le camp de fortune qu’elle abritait depuis la veille.
Des bûchers funéraires allumés au crépuscule, ne restait plus que d’imposants tas de cendres, d’où s’élevaient de rares fumerolles mélées aux âmes des héros tombés au champ d’honneur.
La passe avait été partiellement fortifiée durant la nuit, la catapulte avait été orientée vers l’est du canyon et placée en surplomb, quant aux zeppelins, ils adoptaient une formation défensive, à la verticale du campement en prévision d’une contre-attaque ténébreuse.
Tous avaient cherché le sommeil, mais aucun n’avait pu le trouver. Les troupes de cavaleries avaient quitté la passe depuis plusieurs heures, pour rejoindre leur régiment et prévenir de la réussite de l’opération de la veille.
Les quelques hommes du régiment de réserve de Jahraa savaient qu’ils ne reviendraient pas. La cavalerie avait ses propres missions sur le front est, et si des renforts devaient arriver, ils viendraient de Kieslef et de leur propre garnison, or chacun le savait, même si leurs compagnons chevauchaient sans raison pour se porter à leur soutien, ils ne pourraient les rejoindre avant au moins quatre à cinq jours !

Il était seul.
Seul face à une légion de créatures monstrueuses qui adoreraient se repaitre de leurs chairs.
Sachant cela, certains avaient profité de l’obscurité pour fuir et tenter leur chance seuls dans les grandes plaines au nord, portant le total de soldats à moins d’une quarantaine, mais personne ne pouvait leur en tenir rigueur.
Ils avaient tous bénéficié la veille d’énormément de chance, en survivant à l’assaut contre les fortifications démoniaques.
Pourraient-ils encore cinq jours, prolonger cette vaine ? Cela ne semblait pas réaliste.

Faidhéra, penché sur la carte détaillait avec méticulosité chaque courbe de niveau, cherchant dans le granite des montagnes naines le moyen de sauver ses hommes.
Les campagnes ultérieures qu’il avait menées au nom de sa Déesse ou de celui de son seigneur, n’avaient pas été parties de plaisir, mais cette fois il aurait besoin d’un miracle pour tenir la passe !
Avec trois groupes et une arme lourde seulement, il savait très bien qu’un assaut des ténèbres ne pourrait être repoussé. Straïa était en lieu sûr désormais, et si son absence sur le champ de bataille allait diminuer encore de beaucoup leur chance de s’en sortir vivant, il était heureux de la savoir en sécurité en Lothardie.
Une main gantée se posa sur son épaule.
Tu devrais prendre du repos mon frère, cette carte ne bougera pas, même si tu l’examine encore une année.
Le paladin Gohémar de l’ordre du poing d’argent portait sur le géant et sa barbe de la veille, un regard empli de tendre camaraderie.
Faidhéra se releva posant la carte sur son sac de voyage.
-Gohémar tu es revenu ! As-tu bien remis la magicienne aux soins du Seigneur Interlothard ?
-Oui faidhéra, ne t’en fait pas le chirurgien royal s’est personnellement occupé de ses blessures. Elle est hors de danger.
Un sourire naquit sur le visage fatigué et buriné du géant en armure.
-Et pour ce qui concerne Kentsui ?
Gohémar secoua doucement la tête.
-Ton Seigneur m’a appris qu’il avait quitté Lylthbrade il y a quelques jours pour des affaires personnelles.
Le sourire de Faidhéra disparu, laissant place à une amère résignation.
Sans son fidèle compagnon de route il n’avait aucune chance si les ténèbres venaient à riposter. Il ne pouvait plus compter que sur leur chance et la miséricorde de sa Déesse…

Soudain un cor retentit.
Signal d’une sentinelle que l’ennemi approchait.
Les deux chevaliers de lumière échangèrent un regard sombre, dans le camp un vent de panique commençait à souffler, balayant les espoirs de la nuit d’être épargner.
Jeunes recrues comme vétérans observaient le canyon est, d’où provenait l’alerte l’appréhension déformant leurs visages déjà marqués par les combats et le manque de sommeil.

Saisissant que tout allait se jouer dans les prochains instants, le géant empoigna son épique lame à deux mains, avant d’envoyer avec une froide détermination ses ordres.
Les soldats de Jahraa formés à obéir se plièrent aux instructions, gagnant bon gré mal gré leurs positions défensives.
Alors que la sentinelle paniquée regagnait le camp, en dévalant la pente aussi vite que son instinct de préservation l’y poussait, Faidhéra observa ses hommes.
La peur les tenait.
Une peur terrible qui bientôt allait tous les conduire au tombeau ! Les mains tremblaient, les plus jeunes souillaient même, de leurs vomissures fumantes, la neige immaculée de la passe.

Tout allait finir ici, bientôt Illénia leur ouvrirait à tous, les portes de son royaume de paix, accordant le repos éternel à leurs âmes martyres.
Il était en paix.
Grimpant sur la barricade légère, montée durant la nuit, il fit face aux forces de la lumière et déclama pour que chacun l’entende.

-Amis ! Aujourd’hui les ténèbres viennent réclamer leurs dus, et il ne saurait y avoir n’y renfort, n’y salut !
Aujourd’hui mes amis nous allons défendre cette passe, pour laquelle nos frères sont tombés hier !
De l’autre côté de ces montagnes toute une armée de monstres, tous aussi maléfiques que féroce, fond sur nous.
Ils sont des centaines à réclamer nos vies, des centaines à vouloir dévorer nos chairs et boire notre sang, et nous ne somment qu’une poignée…
Alors mes amis n’ayez crainte car bientôt, ce combat inégal et tragique sera terminé, bientôt nous auront tous rejoints nos frères tombés plus tôt, au paradis de notre mère de lumière !

Les soldats dont le moral semblait quelques minutes plus tôt dangereusement bas, s’observaient sans comprendre. Leur chef leur donnait-il l’ordre de fuir pour sauver leurs vies ? Faidhéra reprit.

-Je le sais il ne nous sera aujourd’hui d’aucune façon permis de remporter la victoire, mais là n’est pas la question.
Si aujourd’hui je sais que je n’échapperais pas à ma fin, et que celle-ci sera, sans nul doute aussi violente qu’atroce, je me pose la question ?
Quel prix va devoir payer le tout puissant Seigneur des ténèbres, pour se débarrasser de moi ? Combien de monstres périront sous mes coups, avant que je ne lâche finalement le pommeau de ma faucheuse ! Car mes amis, mes frères, si je sais que les ténèbres cette fois gagneront, je sais avec la même rage, du plus profond de mes visières, que la haine que je leur porte, et le dépit de ne pouvoir poursuivre, ma route ici-bas plus longtemps, guideront ma lame et me donneront plus que jamais, aujourd’hui, la force d’abattre sur ces chiens de l’enfer, une dernière fois, le juste et terrible courroux de la lumière !

L’ambiance était électrique, chaque soldat porté par le discours du paladin semblait désormais tout aussi déterminer à mourir, qu’à emporter le maximum d’ennemis avec eux.

Au loin un grondement annonçait une vague de mort, qui bientôt frapperait avec une extrême violence un mur de détermination…
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cours contre la montre

Messagede Faidhera » Jeu 12 Avr 2012 10:09

Focalisé sur les crochet par à pluie, et serpents qu’elle venait d’introduire dans l’antique serrure rouillée, Xena tentait en vain de comprendre le mécanisme qui retenait l’épaisse plaque de marbre.
Sa main gauche et le par à pluie qu’elle y avait placer retenait le barillet, alors que la droite et le serpent glissait doucement dans les profondeur de la serrure, lui révélant a chaque nouvelle vibration qu’elle venait de passer une autre rangée de dents.
Un cliquetis, …cinq, puis un autre, …six.
Plus le nombre de dents augmentait plus son visage enfantin et concentré devenait grave et anxieux.
Sans qu’elle en ait conscience, sa langue pointa sur le coté, hors de sa bouche comme si ce geste qui trahissait son extrême concentration allait subitement résoudre la situation.
Encore un, … sept, puis enfin après un ultime bruissement métallique, le crochet serpent heurta le fond de la serrure.
Huit, cette serrure comportait huit séries de dents dont chacune pouvait posséder à leurs tours une multitude de position.
Mais un seul alignement libérerait la voie.
Une goûte de sueur perla sur son visage grave, puis roula doucement le long de sa tempe. Manœuvrer au hasard la serrure, pour réaliser l’ensemble des possibilités de positionnement des dents, aurait duré plusieurs semaines.
Mais elle ne disposait plus de ce délai.

Un pied glissa soudain sur le sable à ses côtés, soulevant un nuage de poussière qui la fit tousser.
Son père était la bloquant de toute sa force, le coup d’une araignée colossale qui lui était destinée. La puissance de l’impact arracha un gémissement de douleur au paladin, ainsi qu’une gerbe d’étincelles à son bouclier.

Violemment rappeler à la réalité qui l’entourait, Xena repris conscience de l’extrême urgence du crochetage de la trappe sur laquelle elle était à genoux !
Elle et les sien avaient été capturer par une tribu de Gnolls sanguinaire qui quelques minute plus tôt les avait pour leur propre amusement jeté dans une arène de sable et de rondin, ou il avait du abattre plusieurs vagues d’ennemis.
Cette lute ils l’avaient vite compris ne pouvait avoir d’autre issus qu’une mort violente, car temps qu’ils tiendraient debout les homme-hyènes leurs enverraient des adversaires.

L’ambiance autour de l’arène était survolté, les Gnolls glapissait de plaisir à chaque fois que l’un d’entre eux frôlait la mort, et encourageait leur championne velus, en hurlant reste du temps, l’écume au lèvres de sombre paroles, dans leur langue.
Youlrick repoussa la patte de l’araignée géante avant de reprendre une posture défensive, devant sa fille.
Le monstre leva une nouvelle fois les pattes avant, s’apprêtant a frapper de toute sa force et de sa vitesse, le misérable insecte qui lui barrait le chemin.
Une flèche vint se loger dans l’un de ses nombreux yeux noir, lui arrachant un cris monstrueux. Puis une autre impacta la créature tout près de l’articulation d’une patte.
Sylendia placer en retrait le long de l’enceinte cherchait déjà un nouveau trait dans son carquois.
Une traîné rougeoyante frappa alors le monstre au coté. Une colonne de flammes provenant des torches environnantes et guidé jusque sur ça cible par l’élémentaliste du feu, fit fondre par sa violence la couche supérieur de la chitine de l’insecte au proportion titanesque.
Ainsi attaquer de toute par, mais encore bien vivante l’araignée entra dans une rage folle et se mis a tourné sur elle même en frappant le sol a la recherche d’un fou, à sa portée.
Youlrick profita de cette petite accalmie pour plonger son regard dans celui de sa fille.
-Vite ! dit-il simplement avant de se jeter une nouvelle fois dans la mêlée.

L’angoisse se déversa en elle avec la fureur d’un fleuve en crue, empêchant le moindre de ses mouvements.
Elle n’y arriverait pas ! Et à cause de son manque d’expérience toute sa famille allait disparaître.
Observant avec résignation la lute de ceux qui avait vainement placer, tout leurs espoirs en elle, Xena eu une pensée pour ces deux jeunes frère.
La encore elle les avait abandonné. Enlever trois jours plus tôt par deux inconnues, c’était pour les sauver que la petit troupe d’aventuriers avait franchi la frontière est du royaume de Jahraa, et s’était enfoncer dans les grande plaines.
C’était la encore pour les délivrer qu’ils avait pris le risque de s’approcher de se camps, et c’était fait capturer.
Seul une antique plaque de marbre, vestige d’une civilisation disparu des siècles plus tôt, leur barrait le chemin.
Mais ces quelques grammes de bronzes avait suffit à la maître en échec, et condamné par la même occasion l’ensembles des membre de sa famille.
Xéna pleura, doucement, honteuse de n’être pas plus qu’une apprenti, nostalgique de son monde d’origine ou tout aurait été plus simple.
Le visage de Naméda s’imposa à elle, il lui semblait que le jeune garçon aux cheveux noirs lui souriait.
Autours d’elle les rugissement monstrueux de la bête et les ordre crié a la volé de ses proches annonçait la fin.

« Les crochets ne son pas des simple outil, Xéna. Quand tu ouvre un coffre, ou la serrure d’une porte, tu ne la force pas ! tu la délivre. Le par à pluie et le serpent son pour nous voleurs se que représente l’épée ou la hache pour un soldat ! Ils sont le prolongement de tes doigts, non de simple morceau de ferraille !
Chaque coffre, chaque porte, chaque trappe d’accès t’attend, elles souffrent d’être condamné. Elle aspire a la liberté et rêves de te remercier en t’offrant ce que leurs propriétaire y a honteusement dissimulé !
Ferme tes yeux Xéna, tu n’en a plus besoin, tes crochet te montreront le chemin de la liberté… »

Les mots que son maître avait prononcer quelques mois plus tôt et qu’elle avait juger a l’époque étrange voir originale, prirent alors tous leurs sens.
Elle n’aurait jamais du chercher a observer le mécanisme, ses crochets lui en révèleraient toutes les facettes.
Alors vidé de toute tension, la jeune apprentie voleuse s’introduisit dans le mécanisme. Tâtant, caressant doucement chaque rouage de bronze de la serrure, faisant chanté dans un calme absolu les rouage d’une mécanique plusieurs fois centenaire.
Le maître avait raison, la serrure hurlait son impatience d’être libéré de son état. Depuis des siècle elle avait attendu la venue de la jeune fille, et désormais elle lui criait les instruction pour la délivrer, cliquetant de plaisir pour chacune des dents que Xéna délivrait.
Sept cliquetis, puis huit et enfin depuis près d’un demi millénaire la trappe était libre !
Basculant dans le sol pour révéler à sa libératrice le passage sombre et souterrain qu’elle dissimulait depuis si longtemps.
Alors que Sylendia et sa mère se précipitaient a l’intérieur et que son père approchait en courant, l’araignée sur ses talon, Xéna était en paix.
A cet instant précis elle compris que quelque chose avait changer en elle, et plus jamais sa relation avec le monde ne serrais comme avant.
Désormais elle pouvait les entendre, ses milliers de serrures de par le monde qui hurlaient leurs désespoirs d’être verrouillées, entraver par les dents de leurs propre mécanisme.
Désormais elle pouvait les entendre, et elle allait les secourir.
Elle plongea à son tour dans le puis sombre, un sourire sur les lèvres.
Désormais elle n’était plus une apprentie.
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La perte de la passe

Messagede Faidhera » Sam 12 Mai 2012 16:45

Sifflant dans l’air lourd et charger de poussière de la passe, la lame passa à quelque pouces seulement de sa gorge. Manquant de peut, de l’envoyer rejoindre ses nombreux camarades déjà tombés.
Faidhéra fléchi le genoux, esquiva un autre coup et arma une nouvelle fois son bras.
Deux lames l’impactèrent, au coté, et sur la cuisse, lui tordant les trais de douleur.
Tous ces membres étaient en feu. Trois heures c’était passé depuis l’arriver des forces de l’ombre dans la passe, trois heures de lutte féroce pour leur survie et la gloire de la lumière.
Nombreux était ceux qui avait rejoins la paix du repos éternel dans ces rang, mais le mal accusait quand à lui encore plus de pertes.
Pourtant, bien que le nombre invraisemblable de cadavre entasser sous leurs pieds, érigeait désormais une véritable muraille de chaire, face à leurs ennemis. Ils ne pouvaient encore distinguer, au loin, la fin de la colonne des serviteurs de Kahlaas.

Sous son heaume, Faidhéra le visage inonder de sueur, priait sans relâche.
- Notre mère qui aient aux cieux,…
Déployant encore de toute ses force sa prodigieuse faucheuse, dans un arc de mort, il brisa, trancha et transperça, chaires, os, et tendons.
- …que votre lumière soit glorifié.
Trois soldats des ténèbres tombèrent, aussitôt remplacer par trois autres.
La riposte ténébreuse ne se fit pas attendre, déjà cinq lames fondaient sur lui. Parant deux des coups il encaissa les trois autres sans reculer d’un pouce.
- Que vos anges arrivent,…
Repoussant les lames qu’il venait de bloquer il leva le bras gauche au dessus de sa tète et tissa une glyphe de soin sur lui, et ses deux compagnons de l’ordre du point d’argent.
- …que votre amour nous baigne,…
Si le sortilège fit disparaître en partie les écorchures et les équimoses des trois paladins, les bosselures et déchirures, de leurs cottes de mail et de leurs plastrons, pouvaient encore témoigné quand à elles, du nombre impressionnant de coups reçue depuis le début des hostilités.
- …sur Utopia comme aux ciel.
Un soldat chargea sa lame maudite lever haut au dessus de la tète, le paladin reculât son appuy et mis un genoux à terre.
- Donnez nous en ce jour,…
Le soldat s’empala.
Se relevant d’un bond, il délivra sa lame en déchirant d’un mouvement sec, chaires et armure, avant de la plonger a nouveau dans une gorge ténébreuse proche.
- …la force, la bravoure et la rage.
Le sang, les vicaires et la haine coulait à flots, imprégnant jusqu’au moindre grain de sable de la passe d’Arathorn.
Les ténèbres chargèrent à nouveau, sabres aux claires.
- …et laissez nous vous débarrasser du mal !
Huit coups furent portés, un fut esquivé, deux de plus furent parer les cinq autre transpercèrent l’armure du chevalier géant, ouvrant cinq plaie béante d’où se déversait un flot bouillonnant de sang.
Faidhéra mis genoux à terre.
Le souffle cours la vue troubler par la sueur, et les vertige du a ses hémorragies, il observa les soldats reculer laissant place à un démon déchu qui souriait devant son agonie.
- Enfin ! voici venu le temps pour toi, paladin de rejoindre ta place dans les enfers !
Altaroth, mon maître serra sûrement ravie que je lui offre ton âme répugnante. A moi les privilège et le pouvoir.

Autour de lui, tous ou presque était tombé.
Les épaves fumante des deux zépelin masquai a peine l’immonde puanteur qui avait envahi la passe.
De son contingent seul restait un nain et l’arme lourde.
Tous avait rejoins la lumière.
Etais la sa fin ?
Ce misérable démon serrait-il finalement son bourreau ?
A son coté, il vit Gohémar trépasser sous la sauvagerie ennemi.
Tout allais prendre fin, ici et maintenant.
Il était en paix, il avait servis sa maîtresse du mieux qu’il avait pue, même si sa mission c’était finalement solder par un échec.
Le géant leva les yeux, le déchu le toisait un air de profond dégoût pour le géant et d’extrême satisfaction sur le visage.
La haine que portait le géant pour ces être fut plus forte que sa soudaine résignation, haletant entre chaque parole il fini se qu’il avait commencer.
- …car,…c’est a vous qu’appartient,…
Le paladin se releva fébrilement, le visage crisper par le feu de ses blessures.
- Qu’a tu dis chevalier ? demanda le démon, qui intriguer par ce soubresaut de vitalité c’était pencher pour mieux entendre, les râles du géant.
- …la justice, la vérité et la gloire, …pour des …siècles et des…siècles,…
La gigantesque lame à deux mains, que le paladin seul pouvait manier vola, tel un éclair dans l’air poussiéreux du canyon.
Le choc.
Les yeux du démon clignèrent d’incrédulité, quand sa tète roula sur le sable.
- … Amène !
Un moment ébahi par ce brusque retournement de situation, les forces des ténèbre ne bougèrent pas, puis alors que porter par l’esprit de vengeance elles allaient une nouvelle fois charger, la terre se mis à trembler, d'énormes rochers tel des menhirs jaillirent du sol, ainsi qu’ une demie douzaine de Nains.
Formant un cercle défensif autour du passage souterrain, les troglodytes continrent l’ennemi un moment.
- Par ici ! Vite, si vous voulez vivre ! Hélas l’un d’eux, au rare survivants.

Faidhéra hurla l’ordre de repli, et trancha quelques membres encore, avant de rejoindre ses hommes.
Alors que leur course contre la mort les menait de plus en plus profondément dans les entrailles de la terre, les ténèbres impuissantes ne purent qu’observer le groupe et le passage derrière lui, disparaître et tomber en poussière.
Barrant définitivement le chemin de ceux qui voulais boire leur sang...
Je ne peux cautionner ses actions, proscritent par les saintes écritures d'Illénia!
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Faidhera
 
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Les retrouvailles

Messagede Faidhera » Ven 1 Juin 2012 15:41

Jorïm était un homme pieux.
Il n’en avait pas toujours été ainsi, mais la maladie de son épouse dix ans plus tôt l’avait transformé. A l’époque le prêtre venais tous les jours au chevet de la jeune fille, implorant la lumière de ne pas encore, la reprendre au près d’elle, et il en était persuadé, seul les prières du vielle homme d’église l’avait sauvé alors.
Cette épreuve lui avait ouvert les yeux, sur la puissance et la bienveillance d’Illénia déesse de lumière tous d’abords. Mais elle lui avait aussi révélé la véritable raison de son existence terrestre.
La lumière l’avait sauver lui et sa famille en dépit du fait, qu’alors il ne croyait pas. Il se mis donc en quête de répandre sa parole et de suivre, à la lettre les préceptes de son Eglise.

Oui vraiment Jorïm était un homme bon et dévouer à sa lumière. Aussi avait-il toujours œuvrer pour le bien et le bonheur de ses semblable, et n’avait-il jamais remis en question les décisions de son inquisiteur, même quand celui-ci lui demanda d’abandonner sa famille, pour le suivre sur les routes de Jahraa, celle-la même pour la quelle, il avait temps prier quelques moi plus tôt.
A aucun moment il ne se détourna du Dogme, même quand celui-ci lui demanda de brûler une jeune fille, qui aurait pu être la sienne, pour sorcellerie.
Son corps allais sûrement, être consumé dans le feu du bûcher, mais son âme elle, il en était sur, rejoindrait le repos et la félicité du paradis éternel.

Non jamais Jorïm ne s’était même poser de question, jusqu'à aujourd’hui.
Alors que tous courraient, les armes à la main pour ériger avec les bans de la nef, une barricade de fortune. Il observa les paladins et son inquisiteur, celui qui l’avait servis temps d’année lui semblait soudain changer.
Les traits durs et le visage strict, il donnait des ordres au chevalier de lumière afin qu’ils abattent leur assaillant.
De l’autre coter de la lourde porte de la chapelle, il entendit leurs ennemis venir à bout des derniers défenseurs de la cour.
Pourquoi cette homme et ses femme, les avaient-ils suivis jusqu’ici, traversant les plaines mortes et désertiques, affrontant les monstres qui y résidaient, alors qu’il oeuvrait pour le bien du peuple de Jahraa et la gloire de la lumière de leur Déesse ?
Pourquoi leur donnait-il l’assaut alors que quelques mois plus tôt, il se rappelait avoir combattu non loin d’eux sur les murs de Kieslef, face aux forces des ténèbres !
Jorïm ne comprenait plus.
Un objet frappa lourdement la porte en chêne.
En réponse au martèlement, les jeunes enfants enfermés dans les cages, au fond de la chapelle et destiner au rituel lancèrent des appels au secours.
Les enfants. Etait ce pour celas qu’ils brandissaient depuis trois jours et trois nuit leurs armes ? Ne comprenaient-ils pas Que le sacrifice de leurs jeunes âmes pures était l’unique moyen de convoquer les soldats de leur mère de lumière ?
Un autre coup vain le soustraire à ses pensées, puis un autre, et encore un.

- Rejoins les rangs Jorïm ! Hurla l’un des paladin, ils approchent !
Alors que le serviteur s’apprêtait à rejoindre ses amis pour défendre leur chef et le bon accomplissement de leur sainte mission, la porte tout entière explosa, libérant dans un jets de flammes et de métal en fusion des centaine de fragment de bois incandescent.
La lumière du jour s’engouffra dans la pièces, l’aveuglant lui et ses frères d’arme, temporairement. Au même moment profitant de leurs cécités, une volé de flèche et de couteau de lancer frappa les défenseurs de la barricade. Révélant par leurs râle d’agonie le tragique destin qui avait été le leur au pauvre Jorïm.
Quand celui-ci réouvri les yeux quelques seconde plus tard il vu devant lui, un être haletant, ruisselant de sueur et de sang qui brandissait une long lame émoussé par les affres des combats ressent.
Le regard noir et le rictus carnassier du guerrier était terrifiant.
Sa main se mis a tremblé.
L’homme s’avança vers lui, alors que sur ces cotés, une Elfe, une mage et une ombres bondissait déjà dans la mêlée, répandant cris de rage, et cris d’agonie.
Quand celui-ci fut assé près pour que Jorïm puisse sentir son souffle chaud sur son visage, il lui chuchota, sur le ton de la confidence.
- Mon nom est Youlrick moine, je te le révèle car tu mérites de savoir qui t’envoie rejoindre la lumière. Mais sache avant de partir, que ta plus grosse erreur fut de t’en prendre à mes enfants !
Jorïm voulu répondre, se défendre, expliquer à ce Youlrick qu’il n’avait eu d’autres choix, il oeuvrait pour le salut de tous et tous comme lui contre les force du mal !
Il n’en eu pas le temps, car déjà une lame aussi froid que la glace, pénétrait lentement en lui, seule d’infâme gargouillis ensanglanter s’échappèrent de sa bouche.
Jorïm mourut comme il avait vécu, au service de sa lumière, il savait l’avoir servis jusqu'à son dernier souffle, pourtant quand quelques minutes plus tard, alors que son âme s’échappais finalement de son enveloppe terrestre, et qu’il vis son assassin serrer fort contre lui ses fils, il repensa à sa propre famille, et pour la première et dernière fois de son existence, Jorïm doutât.
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