Chronique de la Horde

Les doigts serrés sur le manche de son couteau ensanglanté, les traits tirés par la vive morsure de l’acier, Autiste toussa de douleur.
Tendant son bras au travers de la brume devant lui, à la recherche du morceau d’argent poli, il l’essuya d’un revers de la main et observa dans la glace, le reflet de l’entaille que son rasoir venait de lui causer.
L’hiver était finalement arrivé faisant chuter fortement la température sur les collines des terres de la Horde, comme sous sa tente.
L’eau chaude aux huiles de kaldéra avec laquelle Glok’tar son aide de camp, avait rempli quelques minutes plus tôt sa vasque d’ablutions, dégageait une épaisse fumée aux accents musqués dans toute la pièce.
Dehors des éclats de voix lui parvenaient par bribes.
Kolinhar et Naméda l’attendaient pour leur rendez vous avec Rognar’Ogal le chef suprême de la horde.
Il était déjà en retard, mais pas question d’être reçu par le Big Boss avec cette barbe hirsute !
Son corps avait beaucoup changé lors de leur dernière mission. L’immobilité totale ainsi que le jeûne d’une lune qu’il avait du endurer malgré lui l’avait profondément marqué.
Et pour couronner le tout, en plus de la perte de poids s’ajoutait une barbe aussi longue et sauvage que la crinière qui lui servait désormais de chevelure.
Replongeant son blaireau dans la mousse, il reprit sa toilette, son esprit irrémédiablement attiré par le souvenir des jours passés.
Tout avait commencé un mois plus tôt quand le jeune Naméda était venu le voir pour lui parler d’une idée folle qui permettrait peut-être de retrouver et de secourir leur amie Khaelan, disparue lors du siège de la citée de Kieslef.
Aldéria s'était alors emparée de la pierre maudite et vola toutes ailes dehors vers l’enfer sans plus d’explications.
Les avait-elle trahis ?, avait elle été manipulée ou y avait il encore une autre vérité sous son départ précipité ?
A ces questions il pouvait enfin répondre : Non leur amie ne les avait pas trahie !
Elle les avait sauvés, bien au contraire.
Suivant l’étrange texte d’une ancienne prophétie, elle avait plongé sans réfléchir dans la gueule du loup afin de pouvoir définitivement détruire la pierre maudite de Lazar.
Le plan du voleur était osé, mais ingénieux.
Utilisant ses pouvoir de projection astrale Shamanique, Otiste avait réussi à franchir le portail des ténèbres et ainsi a rejoindre son amie dans le quatrième plan infernal, la ou les monstres les plus abjects attendent tapis dans l’ombre des flammes, de pouvoir se repaître des âmes damnées de l’enfer.
Leur petit équipe réussit non sans mal a s’infiltrer dans la citadelle des flammes, forteresse de la légion écarlate et ainsi a utiliser l’un des rare passages menant aux forges infernales.
Malheureusement pour l’Ork et son amie, les rapports d’espace-temps entre les enfers et le plan maître d’Utopia ne sont pas égaux, et alors que pour le Shaman quelques heures a peine s’étaient écoulées depuis son incursion dans les enfers, près de quatre lunes s’étaient déjà écoulées pour ses amis restés a Kieslef.
Ceux-ci ne pouvant plus maintenir le corps de leur camarde en état plus longtemps, prirent la décision de le ramener, l’empêchant par la même occasion de poursuivre la quête d’Aldéria à bien.
La Khaelan était seule désormais, unique espoir de salut des peuples libres d’Utopia démone parmi les démon, une lutte sans merci allait sûrement avoir lieu et Otiste regrettait de ne pouvoir y participer.
La toile de tente s’écarta soudain, laissant apparaître la tète d’un Naméda impatient.
-Bon Otiste vous vous décidez ? Rognar’Ogal et le conseil sont impatients d’entendre votre rapport, la Horde a besoin de vous.
« La Horde a besoin de vous… » Ces mots simples pesèrent de tous leurs poids sur l’esprit de l’Ork. Oui Aldéria était seule, mais il ne pouvait désormais plus rien pour elle.
Son peuple en revanche était juste devant lui et réclamait son aide, la Horde était encore fragile et appelait de toute son âme l’aide de ses champions.
Lui aussi avait une destinée, et il l’avait depuis trop longtemps mise de coté !
-Mmm, … j’arrive. Grommela-t-il simplement.
Tendant son bras au travers de la brume devant lui, à la recherche du morceau d’argent poli, il l’essuya d’un revers de la main et observa dans la glace, le reflet de l’entaille que son rasoir venait de lui causer.
L’hiver était finalement arrivé faisant chuter fortement la température sur les collines des terres de la Horde, comme sous sa tente.
L’eau chaude aux huiles de kaldéra avec laquelle Glok’tar son aide de camp, avait rempli quelques minutes plus tôt sa vasque d’ablutions, dégageait une épaisse fumée aux accents musqués dans toute la pièce.
Dehors des éclats de voix lui parvenaient par bribes.
Kolinhar et Naméda l’attendaient pour leur rendez vous avec Rognar’Ogal le chef suprême de la horde.
Il était déjà en retard, mais pas question d’être reçu par le Big Boss avec cette barbe hirsute !
Son corps avait beaucoup changé lors de leur dernière mission. L’immobilité totale ainsi que le jeûne d’une lune qu’il avait du endurer malgré lui l’avait profondément marqué.
Et pour couronner le tout, en plus de la perte de poids s’ajoutait une barbe aussi longue et sauvage que la crinière qui lui servait désormais de chevelure.
Replongeant son blaireau dans la mousse, il reprit sa toilette, son esprit irrémédiablement attiré par le souvenir des jours passés.
Tout avait commencé un mois plus tôt quand le jeune Naméda était venu le voir pour lui parler d’une idée folle qui permettrait peut-être de retrouver et de secourir leur amie Khaelan, disparue lors du siège de la citée de Kieslef.
Aldéria s'était alors emparée de la pierre maudite et vola toutes ailes dehors vers l’enfer sans plus d’explications.
Les avait-elle trahis ?, avait elle été manipulée ou y avait il encore une autre vérité sous son départ précipité ?
A ces questions il pouvait enfin répondre : Non leur amie ne les avait pas trahie !
Elle les avait sauvés, bien au contraire.
Suivant l’étrange texte d’une ancienne prophétie, elle avait plongé sans réfléchir dans la gueule du loup afin de pouvoir définitivement détruire la pierre maudite de Lazar.
Le plan du voleur était osé, mais ingénieux.
Utilisant ses pouvoir de projection astrale Shamanique, Otiste avait réussi à franchir le portail des ténèbres et ainsi a rejoindre son amie dans le quatrième plan infernal, la ou les monstres les plus abjects attendent tapis dans l’ombre des flammes, de pouvoir se repaître des âmes damnées de l’enfer.
Leur petit équipe réussit non sans mal a s’infiltrer dans la citadelle des flammes, forteresse de la légion écarlate et ainsi a utiliser l’un des rare passages menant aux forges infernales.
Malheureusement pour l’Ork et son amie, les rapports d’espace-temps entre les enfers et le plan maître d’Utopia ne sont pas égaux, et alors que pour le Shaman quelques heures a peine s’étaient écoulées depuis son incursion dans les enfers, près de quatre lunes s’étaient déjà écoulées pour ses amis restés a Kieslef.
Ceux-ci ne pouvant plus maintenir le corps de leur camarde en état plus longtemps, prirent la décision de le ramener, l’empêchant par la même occasion de poursuivre la quête d’Aldéria à bien.
La Khaelan était seule désormais, unique espoir de salut des peuples libres d’Utopia démone parmi les démon, une lutte sans merci allait sûrement avoir lieu et Otiste regrettait de ne pouvoir y participer.
La toile de tente s’écarta soudain, laissant apparaître la tète d’un Naméda impatient.
-Bon Otiste vous vous décidez ? Rognar’Ogal et le conseil sont impatients d’entendre votre rapport, la Horde a besoin de vous.
« La Horde a besoin de vous… » Ces mots simples pesèrent de tous leurs poids sur l’esprit de l’Ork. Oui Aldéria était seule, mais il ne pouvait désormais plus rien pour elle.
Son peuple en revanche était juste devant lui et réclamait son aide, la Horde était encore fragile et appelait de toute son âme l’aide de ses champions.
Lui aussi avait une destinée, et il l’avait depuis trop longtemps mise de coté !
-Mmm, … j’arrive. Grommela-t-il simplement.