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Les historiques de vos personnages

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Les historiques de vos personnages

Messagede Kolinhar » Mer 17 Nov 2010 09:49

Postez ici votre ou vos historiques, pour un peu plus de rôle-play dans ce monde de GrosBill.
Proverbe Artéosien : Peu importe leur couleur, peu importe leur race, la couleur du sacrifice et de l'honneur reste la même : celle du sang.

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Re: Les historiques de vos personnages

Messagede Kentsui » Mer 17 Nov 2010 13:59

C'est une idée, mais d'un autre coté certains personnages on des choses à garder secretes même de leurs compagnons d'aventure, donc attention :o

moi j'dis ca ... j'ai rien dis :p
...Autiste...
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Re: Les historiques de vos personnages

Messagede Kolinhar » Mer 17 Nov 2010 14:50

Oui c'est vrai mais toi tu es tellement rôle-play que ça doit être ton premier message sur le forum :(
Proverbe Artéosien : Peu importe leur couleur, peu importe leur race, la couleur du sacrifice et de l'honneur reste la même : celle du sang.

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Re: Les historiques de vos personnages

Messagede Faidhera » Jeu 25 Nov 2010 11:22

en mème temps c'est pas pour rien qu'on l'a appeler autiste sama :D :lol: :D
Je ne peux cautionner ses actions, proscritent par les saintes écritures d'Illénia!
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Re: Les historiques de vos personnages

Messagede Faidhera » Ven 10 Déc 2010 21:09

Oyez, oyez amis et roliste de tous bords. Voici venu le temp des révélations!
voici venu le temps de l'historique de Faidhéra...



Parfaite.
La rose était parfaite, sa tige, aussi droite que ses principes, pointait vers le ciel. Ses feuilles tournées vers le soleil tiraient tout comme lui, leurs forces de la lumière.
Quand à sa fleur, d’une pureté infinie ses pétales blancs s’ouvraient irradiant de sa beauté simple ses voisines. Perdu parmi ces semblables, on ne la remarquait pas mais sa seule présence rendait ce jardin plus beau.
Magnifique songeait-il.
Le jardin tout entier abritait nombre de plantes, d’herbes ou de fleurs mais plus que tout autres c’est cette fleur, sous ce ciel dépourvu de nuage qui le conforta dans ses certitudes.
L’Amour de la déesse était partout et il criait à qui voulait l’entendre la sainte parole d’Illénia.
Les hommes étaient- ils donc tous devenus aveugles et sourds pour ne pas voir, ne pas réaliser que chaque chose sur cette terre était un appel à la fraternité, à l’amour et à la tolérance ?
A genoux devant le rosier blanc Faidhéra se mit en prière pour le salut des hommes, pour la gloire de la déesse, pour la paie de son âme.
- Le cloître et son jardin vont vous regretter mon enfant, à mon souvenir aucun frère n’avait su révéler au regard des hommes la beauté de ses plantations comme vous l’avez fait ces dernières années. Le vieux père supérieur sous sa robe de bure sombre avait posé sa main légère et fripée par des décennies de vie terrestre sur l’épaule du géant, posant le regard doux d’un père sur celui qu’il avait recueilli quinze ans plus tôt.
La force calme que dégageait son jeune protégé était impressionnante, haut de plus de deux mètres, sa musculature lui rappelait celle de certaines bêtes de traie.
Tout en lui laissait penser à une brute épaisse avide de bagarres de comptoir ou de batailles sanglantes. Seul ses longs cheveux blonds et ses yeux d’un bleu profond témoignaient de l’immense bonté et de la générosité, que ses années au service de la déesse avaient placée dans son cœur.
Le jeune serviteur posa un regard souriant sur son vieux maître.
- Est -il temps mon père ? Si le ton qu’il avait employé ne tolérait aucun doute, le père ne s’y trompa pas ses yeux était ceux d’un enfant angoissé par l’inconnue.
- Oui Faidhéra, s’est le moment mais n’est crainte mes pensées ainsi que celle de tous nos frères seront avec toi tout comme la bienfaisante protection de notre déesse. Le ton du moine tenait plus de celui d’un père aimant, que de celui d’un maître et d’un chef de l’église et le jeune serviteur l’en remercia d’un large sourire.

Enveloppé dans une douce serviette de lin chaude, Faidhéra ruisselait sur le sol de granite de sa cellule.
Le géant se sécha vite la peau parcourue de frisson dû à la fraîcheur de la pièce.
Le décor spartiate ne comptait qu’une paillasse un peu juste pour les deux mètres trente du jeune homme, un petit tabouret de chêne ou reposait un exemplaire au cuir usé par le temps et la lecture, des saintes écritures d’Illénia ainsi qu’un simple crucifix de bois fixé à la porte.
Les rayons de lumière mordorée qui annonçaient l’arrivée du crépuscule filtraient au travers des rideaux, pour venir éclairer sa tenue de célébration soigneusement pliée sur sa couche.
Propre et détendu par le bain chaud que lui avait conseillé le père Romuald il s’habilla lentement, attendait avec plus de sérénité la tombée de la nuit proche et la cérémonie qu’elle annonçait.
Aujourd’hui il avait vingt ans.
Aujourd’hui les frères qui l’avaient recueilli plus jeune avait fini de lui enseigner la voie de la déesse.
Aujourd’hui il allait célébrer son départ et le début de sa nouvelle vie.
Ajustant sa ceinture, il se retourna pour observer son reflet dans les reflets du bain.
Le beau jeune homme qu’il découvrit le fit sourire, il avait bien changé depuis son arrivée quinze ans plus tôt.
Le petit garçon timide était devenue un homme gigantesque et robuste, ses longs cheveux dorés, en bataille tombaient sur de larges épaules que plus d’une décennie de travail à la ferme du monastère avaient forgées.
Son armure de cuir sobre et ses bottes de voyage lui donnait l’air d’un guerrier.
Son sourire disparu, bien qu’il fût formé par ses frères au maniement des armes il répugnait à prendre la vie d’autrui.
Il enfila le tabard blanc qui portait le signe de l’ordre, un cœur surmonté de la croix symbole du culte de la déesse.
C’était mieux ainsi, serviteur des écritures voilà ce qui l’était vraiment.

Le soleil avait cédé sa place aux lunes et à leurs étoiles, la nuit enveloppait le monastère et sa région.
Tout était calme, endormi, seul l’écho du laconique mélopée s’échappait de la chapelle.
Seul devant les marches de grès Faihdéra observait les ombres des flambeaux danser sur le tympan et ses riches sculptures.
Les gargouilles loin au dessus de lui le fixaient de leurs yeux minéraux.
Il était près de minuit l’office avait déjà débuté depuis près d’une heure maintenant, mais il n’avait pas sa place dans l’édifice.
Ce soir il allait être jugé, non pas pour ce qu’il avait fait, mais pour ce qu’il allait faire.
De l’autre coté de ces murs trente frères qui l’avaient nourris, élevé et aimé comme un fils durant quinze ans priaient pour son âme.
Il était tendu le bain ne faisait plus effet depuis des heures, était il près ?
Si chacune des fibres de son corps le criait, un petit garçon de ferme au fond de son cœur lui ne voulait quitter cet endroit.
La lourde porte de bois brute s’ouvrit dévoilant la nef et le cœur, ou chacun de ses frères à genoux sur leur prie-dieu l’accueillaient en chantant.
Debout devant l’hôtel se tenait le père supérieur, à sa gauche son premier diacre le père Mulfésius un grand homme au crâne rasé et à la carrure famélique, portait une large épée à la facture aussi simple et dépourvue de fioriture que l’armure du géant.
A sa droite son second diacre le père Kimélan portait quand à lui un exemplaire fraichement relié des saintes écritures dont la tranche portait une chaine argentée qui permettait de porter le lourd ouvrage au coté.
Des centaines de bougies brûlaient éclairant de leurs lumières vacillantes les statues d’anges aillés qui soutenaient la voûte de la nef.
Les encensoirs disposé à intervalle régulier dans les deux passages qui courait de chaque coté, diffusait une légère brume au accents de lavande.
Plus loin au fond du cœur, l’immense statue de la déesse en armure posait sur lui plus que jamais un sourire bien veillant.
« Je ne suis que l’un de vos nombreux serviteurs dévoués » songea t-il.
Il avait toujours durant sa vie au monastère parlé à sa protectrice de cette manière, certaine qu’elle pouvait ainsi l’entendre.
Sans quitter son maître des yeux il avança lentement jusqu'au cœur ou il s’agenouilla tête basse devant l’hôtel et ses juges.
Il était étrange de voir que même ainsi il était quasiment de la même taille que ses frères restés debout.
L’assemblé fit silence exécutent un ordre invisible du père supérieur resté silencieux.
Celui-ci avança d’un pas vers son élève.
- Aujourd’hui est un jour unique. Ses paroles fortes et claires se propageaient dans toute la chapelle, rebondissant sur chaque statue, chaque colonne.
- Aujourd’hui l’un de nos enfants est venu devant nous et Illénia pour s’en remettre à son jugement.
Le regard des moines assis derrière lui dans la nef lui brûlait la nuque, et son cœur se mit à accélérer.
- Mon fils tu as décidé de venir ce soir afin d’honorer la déesse, tu as longtemps suivi nos préceptes et nombre d’entre nous te considère comme leur fils spirituel.
Tu as décidé de venir ce soir prétendre au titre de chevalier de lumière, mais sache que seul un esprit inflexible et un cœur pur peuvent prétendre à cet honneur.
Le vieux prêtre posa doucement sa vielle main desséchée sur l’épaule de son élève avant de poursuivre.
- Des questions vont être posées, elles permettront à la déesse et au conseil de sonder ton âme et de tester ton esprit. Tu y répondras sans réfléchir le plus rapidement possible, as- tu compris ?
- Oui. Il avait levé la tète plongeant son regard dans celui du père.
- Crains- tu ce jugement ?
- Non.
- Pourquoi ?
- La déesse est amour et non réprimande, la servir est mon but quelque soit la manière.
- Crains- tu les ténèbres ?
- Non.
- Pourquoi ?
- Car la lumière d’illénia les repousse et m’indique la voie du salut.
- A quoi sert une épée ?
- A rien, ma foi est mon arme.
- Qui a-t-il après une bataille ?
- Une autre.
- Qui a-t-il entre la lumière et les ténèbres ?
- L’amour.
- Qui a-t-il entre la lumière et les ténèbres ?
- Les paladins.
- Qui a-t-il entre la lumière et les ténèbres ?
- Moi.
En écho à cette dernière réponse le cœur des frères de l’ordre de l’amour éternel s’éleva jusqu’au cieux.
Ils chantaient les louanges de celle qu’ils servaient.
Ils chantaient la victoire du bien sur les forces du mal.
Ils chantaient pour la gloire future du nouveau chevalier de lumière.
Il était paladin.
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Re: Les historiques de vos personnages

Messagede Faidhera » Lun 20 Déc 2010 14:42

Voici chère vénards la genèse du plus célèbre des boulait, :roll: je veux dire voleur. :lol:

La brise marine soufflait dans ses cheveux dénoués, fouettant son visage et sa nuque.
A ses pieds les pavés se rapprochaient à la vitesse de l’éclaire. Dans sa chute libre vers la rue en contre bas, Naméda un sourire aux lèvres se sentait revivre.
Volant vers sa propre destruction il laissa éclaté sa joie à la face du monde.
Aussi libre que les goellant qui survolait le port, ou que les navires aux voiles gonflées qui croisaient au loin, il se sentait enfin revivre.
Les pavés de la rue n’étaient plus qu’à dix pas de lui, l’appelant dans une sourde promesse de violente délivrance.
Il tendit les bras et se saisi d’une des poutres du grand entrepôts, modifiant ainsi en une seconde sa trajectoire funeste.
Propulser une nouvelle fois dans les airs, suivant une large parabole vers les doc, il fléchit les genoux pour mieux préparer sa réception sur le toit du chantier naval.
Le choc de l’impact lui arrachât une grimace ainsi qu’un hoquet de surprise, il avait encore quelques progrès à faire avec les atterrissages…

L’astre solaire aussi finissait sa course journalière sur l’horizon, embrasant de ses rayons ocre l’océan autour de lui.
A quelques lieux de la sur l’horizon, un navire marchant battant pavillon d’Etami croisait toutes voile dehors vers l’est et le continent majeur.
Naméda s’avança d’un pas furtif vers une jeune fille aux longes boucles rousses, assise sur la corniche près de lui. Sous ses pieds on pouvait entendre les lamentations de ses parents exaspérer par le comportement futile de leur dernier né.
Survolant d’un pas léger les tuile de planche bitumer du chantier familiale, il rejoint la rouquine.
Plus que trois pas et il y serait ! Un sourire d’extrême satisfaction commençait à poindre sur son visage.
- Tu n’es vraiment pas doué mon frère…
La jeune fille ne pris même pas la peine de se retourné pour voir celui qui approchait dans son dos, elle ne le connaissait que trop bien. Modifiant sa posture sur le rebord de pierre brute pour laisser une place à son jeune frère, elle poursuivit.
- Papa et maman te cherche ils sont fous de rage.
- Je sais, répondit simplement celui-ci en prenant place.
- L’institutrice talianys est passé tout à l’heure pour leur dire que tu n’était pas revenue en classe depuis près de cinq jours ! Le ton sévère qu’elle utilisait discordait avec le regard tendre qu’elle portait sur le jeune garçon.
- Je sais, je sais c’est aussi pour ça que je suis monté te rejoindre. Naméda soufflât de mécontentement.
Mais tu sais à quel point l’école m’ennuie. Ou est l’intérêt de passer des heures enfermer dans une salle, à apprendre le monde alors que celui-ci est juste là et nous tend les bras !
-Naméda… répondit sa sœur en secouant la tète.

L’île de Kuma avait été prospère par le passé, et le chantier naval familiale avait lui aussi connue ses heures de gloire mais quand la guerre contre l’empire de Seils avait touché la région, les affaires avaient été remplacées par les taxes !
Travaillant douze heures par jour, pour quelques pièces d’argents sa famille survivait plus qu’elle ne vivait réellement.
Alors que lui rêvait d’aventure et de richesse, de femmes et de gloire !

- J’ai entendu dire que le groupe d’étranger avait trouvé un comi et qu’ils allaient finalement affréter un navire pour l’ouest. Le ton de la jeune fille laissait transparaître une pointe d’anxiété.
- Ca aussi je le sais inata. Je suis venue te dire au revoir…

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Re: Les historiques de vos personnages

Messagede Kolinhar » Ven 24 Déc 2010 16:33

KOLINHAR DJARII

J’étais dans mon village réparer des chaises en bois; j’aurai sincèrement aimé commencer mon histoire ainsi, mais les belles histoires n’existent que dans les beaux livres biens rangés dans les belles bibliothèques des grandes villes, pas sur les terres d’Utopia.
Je me nomme Kolinhar Djarii, fils d’Akmahar Djarii dit : “Akmahar le valeureux, détenteur de l’enchaînement décisif, grand guerrier dragon de premier ordre et maître dragon incontesté”.

On appelle “maître dragon” toute personne du peuple dranien qui détient et maîtrise les sorts de feu et surtout le sort de dragomorphose, un dranien peut maîtriser tous les ultimes sorts de feu mais ne sera pas considéré comme “maître dragon” s’il ne connaît pas dragomorphose.

C’est aussi un père formidable, il m’a beaucoup apprit sur la vie et sur notre peuple en général; vu de l’extérieur nous pouvons passer pour un peuple à l’écart, mystérieux, voir même triste, mais c’est pour cacher le fait que les dragons; les créatures que nous devons protéger des méfaits de Khalas, quoi qu’il arrive, quoi qu’il en coûte; nous ignorent et ne nous considèrent aucunement.
Comme si nous n’avions aucune utilité, comme si notre existence était vaine, les dragons que nous idolâtrons, nous ont prit notre raison d’exister. En perdant notre raison d’exister nous avons par la même perdu notre fierté. Akamahar mon père m’a enseigné que la fierté n’est pas une bonne chose, elle n’apporte que des problèmes; qu’elle ne se suffisait pas à elle-même, qu’elle avait toujours besoin de plus. Pour mon père, perdre notre fierté était un bien, mais perdre notre but l’était-ce tout autant? Cela n’a pas entamé la force de notre dévotion envers les “divins”.

Les draniens appellent “fils divins” ou “divins” les nobles créatures de Kraher que les autres races appellent “dragons”, et “égarés” les divins que Khalas a enlevé.

Envers eux rien n’a changé, “quoi qu’il arrive, quoi qu’il en coûte !”. Mais maintenant nous ne marchons plus vraiment la tête haute, notre mutisme et notre associabilité nous aideà cacher ce terrible fait, de peur que les autres peuples ne nous humilient ou ne nous rejettent complètement, c’est pour cela que nous voyageons sans cesse. Nous évitons de nous attacher aux non-draniens. Nous sommes devenus des nomades, un peuple sans attache. J’ai peur pour la survie de notre espèce...

Quant à moi dès mon plus jeune âge j’ai voulu être guerrier dragon, comme mon père, pour prouver que mon dévouement à notre cause était inébranlable. Me sentir responsable de la protection de notre clan me donnait un but valorisant, après tout nous leur ressemblons tant, c’est un peu comme si je protégeais des divins.
Je me souviens quelque peu de mon grand frère, Rahab, étrangement pour un dranien, il adorait les villes dans lesquelles nous faisions des haltes, mais je me souviens surtout des ces acrobaties qu’il y faisiant. Même dans le désert, le moindre rocher ou la moindre dune devenait un terrain de jeu sans égal. A cette période j’étais encore assis sur les épaule de mon père lors de nos voyages, plus tard il m’avoua avec un air amusé que mon frère ne résistait pas au spécialités culinaires locales.
Mais lors du rite de “l’éclosion” il prit la décision; plus ou moins volontaire; de quitter le clan pour visiter toutes les villes de ce monde. Son premier mot a été “partir”, puis il a du s’expliquer afin de mieux comprendre son désir de quitter le clan. Le mien a été “protéger Rahab”, depuis toujours j’avais en moi ce désir enfoui de lui venir en aide, pour un petit frère c’est étrange, mais il me paraissait si naïf et inconscient à faire ses acrobaties, après tout nous ne sommes aussi agiles que les elfes! C’était donc cela le but réel de mon entraînement de guerrier dragon : protéger mon grand “petit” frère de sa naïveté et de son inconscience.

Le rituel de l’éclosion est dans d’un dranien un passage obligatoire et très attendu par les jeune, puisqu’il symbolise le passage à l'âge adulte.
Ce rite reprend la même façon de sortir de la coquille que les divins : par petites touches, la mère du petit divin souffleses flammes sur l’oeuf avec une attention et une douceur que peu de monde leur connaît. Ensuite quand l’oeuf commence à se fendiller, elle arrête de le chauffer, puis une fois le jeune divin sortit de se coquille sa mère reprend son souffle enflammé pour permettre à ses écailles encore molles de durcir.
Lors de “l’éclosion” les chamans; à l’aide de sorts de feu; chauffent les écailles du jeune dranien pour les faire durcir, ce qui a pour effet de faire ressortir les instincts les plus primaires du jeune en une sorte de transe méditative et ainsi lui permettre de s’exprimer sans complexe ni retenue.
Ce riteest extrêmement important car il ne peut être effectué qu’une seule fois, de plus cela permet de solidifier les écailles du jeune et ainsi montrer physiquement sa maturité. Ce rite a aussi l’étrange pouvoir de faire mûrir mentalement le jeune, et lors de la transe méditative, les premiers mots qui sortent de la bouche du nouvel adulte sont capitaux, cela peu faire ressortir ses désirs les plus enfouis ou son but dans la vie … cela dépend des personnes.

Dès lors mon père décida de superviser personnellement mon entraînement en tant que guerrier dragon. Je ne pouvais pas rêver mieux étant donné qu’il était le meilleur d’entre nous dans ce domaine. Il fit cela pour me permettre d’être capable de retrouver et de protéger mon frère, “quoi qu’il arrive, quoi qu’il en coûte!”. Merci père.
Il m’apprit aussi à ressentir la présence des divins et leurs intentions comme un sens supplémentaire, à désarmer un adversaire et de retourner son arme contre lui.

Je parle beaucoup de mon père, mais j’ai aussi une mère, elle s’appelle Yndrellarah, dit : “Yndrellarah la bienveillante, détentrice de la magie vitale et grande prêtresse d’Artéos”.

Une fois les bases de mon entraînement achevées et quelques conseils pour m’entraîner seul, mon père m’autorisa; non sans une certain eémotion mal dissimulée; à quitter le clan pour rechercher Rahab afin de la protéger.Je décidais alors d’agir comme si j’étais à sa place pour essayer de le retrouver au plus vite, et comme nous étions proche d’un port je pris le premier bateau pour n’importe où comme il l’aurait sûrement fait. C’est à partir de ce moment de mon histoire que j’ai quelques petits soucis avec ma mémoire : après à peine un jour ou deux en mer je me réveille avec des douleurs partout sur mon corps et lorsque j’ouvre l’oeil, je m’aperçois que je suis dans une sorte de cage métallique, j’ai vraiment mal quand j’essaye de ma relever. Une voix puissante me dit :
-Reste tranquille, jeune! Tu vas ré-ouvrir ta plaie!
Je n’ai pas le temps de me retourner pour voir d’où vient cette voix, que ma mémoire s’éfface de nouveau.
Je me reveille alors dans une cabane de bois qui sent la sueur, par réflexe j’essaye de ressentir la présence de divins, mais en vain. Je me lève péniblement pour en sortir, il fait jour dehors et j’entends le bruit de la mer et que l’on travaille le bois.

Une fois mes yeux habitués à la lumière du jour, j’aperçois une sorte de chantier naval. Un humain à la taille démesurée qui semble diriger les travaux me voit et m’interpelle.
-Alors la belle endormie! Tes appartements te convienne? HA HA HA HA!
Et tout le monde se met à rire; puis il s’approche de moi avec un air serein et me demande si je crois en une divinité, je lui réponds que je suis un fervent disciple d’Artéos; il me répond que dieu ici c’est lui. Puis il m’explique les règles de vie de ce lieu, que si je fais mon travail correctement tout se passera bien pour moi, enfin devant mon étonnement il me révele ma nouvelle condition d’esclave!
Moi un esclave! Jamais! Mais mes blessures m’affaiblissent beaucoup pour pouvoir me défendre s’il le fallait.
En attendan je fais profil bas; “toujours surprendre ton adversaire” disait mon père. Même en faisant 1,80 m et 115Kg, je n’aurait aucune chance contre ce géant avec mes blessures, le désarmer de son bâton de marche serai facile pour moi, mais je ne suis pas à l’aise avec cette arme.

Les mois passent et je perds du temps sur ce chantier, le seul avantage est que de transporter des poutres en bois et les assembler me permet de ne pas perdre ma condition physique, voir même de l’améliorer. Je m’acharne tellement dans ce “travail’ que mes camarades m’ont surnommé “l’argoth du désert” ou “l’argoth”.

Le soir les sorties au village sont permises car il est impossible de fuir cette contrée puisque c’est une île, j’en ai fait plusieurs fois le tour par beau temps et je n’ai vue aucune côte au loin; de l’eau, rien que de l’eau.
Lors des mes sorties j’ai eu l’occasion de faire connaissance avec un certain Naméda plutôt hors du commun : il peut me fournir quasiment tout ce que je désire moyennant finance, à part ma liberté. Mais mes fianances sont à sec suite à mon naufrage et à ma condition d’esclave. Je soupçonne Naméda d’être un voleur et de pouvoir prendre le bateau pour faire du commerce en revendant le fruit de son “travail”. Dès que j’aurai réussi à réunir assez d’argent, je lui demanderai des griffes de combats …

Les mois passent de nouveau et je n’arrête pas de subir les réflexions du contre-maître qui font rire tout le monde sauf moi; je contiens comme je peux ma “fierté destructrice” comme disait mon père. Je n’ai toujours pas assez d’argent pour que Naméda me fournisse des griffes de combat.. Mais je continu de m’entrainer à l’abris des regards pendant les “sorties” où je ne vois pas Naméda.

Un matin le contre-maître me lance alors que je me baissais pour ramasser des poutres :
-La belle esclave que voilà! Ce soir tu seras mienne! HA HA HA! en faisant claquer sa main de géant sur mes fesses qui me fit perdre l’équilibre et tomber. Tout le monde rit à gorge déployée alors que je me relève ivre de rage qui depuis dès mois me suppliait de la libérer. Je me jette sur lui en criant :
-JE NE SUIS L’ESCLAVE DE PERSONNE!
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Re: Les historiques de vos personnages

Messagede Faidhera » Sam 25 Déc 2010 10:52

Je me nomme Kolinhar Djarii, fils d’Akmahar Djarii dit : “Akmahar le valeureux, détenteur de l’enchaînement décisif, grand guerrier dragon de premier ordre et maître dragon incontesté”. :o

Félicitation après 4 ans de jeu tu a enfin réussi a te présenter sans que personne ne t'intérompe! :lol: :lol: :lol:
en tous cas merci pour le cross over avec nameda et pour ton historique on attend plus que les votre chers roliste ;)
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Re: Les historiques de vos personnages

Messagede Kolinhar » Sam 25 Déc 2010 19:56

Pour tout te dire je n'ai changé aucune ligne depuis que je l'ai imprimé (il y a 4 ans), je l'ai recopié tel quel j'ai juste corrigé quelques fautes et reprit une ou deux tournures de phrase sans changer l'histoire. ;)
Hé tiens, j'en profite pour mettre aussi celui de Kiron! Tu te souviens? Nos elfes?
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Re: Les historiques de vos personnages

Messagede Kolinhar » Sam 25 Déc 2010 20:05

Kiron’hil Til’Saïar

Je me nomme Kiron et j’ai la chance d’appartenir à une caste elfe qui a pour but de protéger la forêt de toute créature démoniaque de la manière suivante : nous subissons une formation de mordraiken afin de nous rendre plus fort en absorbant les capacités des ces monstres pour mieux les combattre. Mais ces capacités de magiciens sont inadaptées au combat rapproché, c’est cette raison que nous suivons une deuxième formation plus appropriées au corps à corps qui est celle de maître d’armes dans l’hypothèse où nos flèches n’auraient pas eu raison de ses maudits démons. Cette guerre qui a débuté tout au sud contre les orcs comporterai de nombreux démons, ce serai l’occasion de gagner plus de puissance, c’est le plus important pour pouvoir protéger dignement notre peuple. J’aimerai bien qu’au moins un de mes amis m’y accompagne.
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